L’hypnose a toujours fait partie de ma vie. Comme elle fait partie de tout à chacun. 

À l’âge de 15 ans j’intègre un centre de formation de football. Le sport de haut niveau et ses enjeux, mentaux, physiques font que les états de consciences non habituels, altérés, sont monnaies courantes. Les performances, les apprentissages, les victoires, les défaites, forgent, façonnent à un niveau conscient comme inconscient. Difficile à cette époque de mettre le mot « hypnose »,

« état de conscience non habituel », « transe » dans cette étape de vie, au même titre que bien plus tôt durant toute mon enfance. 

 
Changement de vie. À 18 ans je quitte ma région (PACA) pour Paris et faire le grand écart en intégrant l’École Florent pour épouser une carrière de comédien, une carrière artistique. 

Étrangement je faisais un parallèle avec une pratique qui pour moi était aux antipodes. 

Apprentissage, état de conscience non habituel, transe, faisaient leurs grands retours.

J’ignorais totalement encore et durant plus de vingt ans de carrière ce que « l’hypnose » voulait dire et surtout comment elle était présente au fond de moi. J’avais quelques notions de transes, aillant rencontrer quelques chamanes et avoir été intéressé par cette pratique, ses codes, sa culture et surtout ce qu’elle provoquait sur nos consciences et nos inconsciences qui sont multiples. Tout se façonnait, se préparait de façon inconsciente, jusqu’au jour où j’ai pu mettre un mot : « Hypnose »

 

De retour dans ma région, à cette époque, je laissais mes habits de comédiens et continuais toujours dans ma voie artistique, dans l’écriture de scénarii. Hypnose, états de consciences non habituels, transe. La relation était ancrée de façon durable, indélébile,

qui tournait en boucle de façon non consciente. Et enfin arriva, ce qu’on appelle « Mettre le doigt dessus ».

 

Un ami d’enfance me parla d’hypnose. Il était tellement absorbé par cette pratique qu’il me donna, comme une contagion, l’envie d’explorer, tel un vrai explorateur et d’enfiler de nouveaux habits qui allaient me coller si bien à la peau.  Et de nouveau, état de conscience non habituel, transe, Hypnose. Hypnotisme.  L’hypnotisme allait devenir le monde dans lequel j’allais prendre un nouvel envol. J’y passais des heures durant, des jours durant, des années durant. Internet, livres, conférences, cabinet publique de Kevin Finel, le directeur de l’ARCHE (Académie pour la Recherche et la Connaissance en Hypnose Ericksonienne). Tout ce qui touchait à l’hypnose me concernait. Et puis le pas qu’il fallait faire, traverser le miroir comme Alice, franchir la haie, gravir la montagne. 

 

Je me suis tourné vers l’ARCHE et j'ai commencé la formation qui me ressemblait. Apprendre les fondamentaux, les rouages, les techniques, un vocabulaire nourrit de mots hypnotiques, des rencontres, des échanges, et mes premières séances hypnotiques.

Et surtout trouver ma voie, mon chemin. L’envie profonde d’accompagner des personnes avec toutes leurs complexités. S’appuyer sur leurs émotions, leurs sensations, leurs ressentis, leurs capacités et leurs valeurs. Remettre du mouvement dans leurs subjectivités. Créer, imaginer, apprendre. 

 

Nous voilà aujourd’hui. Je me retrouve face à vous, avec vous, pour vous, avec l’idée de co-créer un changement, du nouveau,

du bien-être, remettre du mouvement dans les pensées, les idées, le corps. Apprendre et réapprendre. Trouver et retrouver. 

 

Comme sur une scène de théâtre, la lumière est au centre de la séance, et le centre ? C’est vous.